Un questionnement sur l’art et ses modes de diffusion. Tous les lieux présentés d’une manière ou d’une autre (lieux éphémères, commerciaux, alternatifs, galeries...) diffusent des formes d’art (musique, littérature, théâtre, photographie...)
Ces photographies, dans l’approche esthétique, reflètent une dureté qui est une réalité de la diffusion. L’économie de l’art est difficile et contrainte à des cadres administratifs relativement draconiens.
Etat des lieux, non exhaustif, de la diffusion de la culture de la ville d’Arles. Les lieux institutionnels, associatifs, alternatifs, commerciaux sont pris en considération dans cette démarche.
La frontalité offerte dans ces photographies joue sur le graphisme et la géométrie des bâtiments. Les façades sont le premier élément que nous voyons de ces lieux. Ce rapport positionne le spectateur face au monument prêt à y entrer.
Le choix est porté sur un format carré, noir et blanc qui peut traduire une certaine austérité et difficulté que le monde culturel rencontre dans les démarches de montage de financement de projets.